7 octobre

Notre-Dame du Rosaire

Sommaire :

Pri�re

Historique

De la pi�t� filiale envers Marie

L'encyclique Christi Mater Rosarii



Pri�re � St Joseph
(� dire apr�s la r�citation du Rosaire
pendant le mois d'octobre)

Nous recourons � vous dans nos tribulations, bienheureux Joseph, et apr�s avoir invoqu� le secours de votre tr�s sainte �pouse, nous sollicitons aussi avec confiance votre saint patronage.

Par l'affection qui vous a uni � la Vierge immacul�e, m�re de Dieu ; par l'amour paternel dont vous avez entour� l'enfant J�sus, nous vous supplions de regarder avec bont� l'h�ritage que J�sus-Christ a conquis de son sang, et de nous assister de votre puissance et de votre secours dans nos besoins.

Prot�gez, � tr�s sage gardien de la divine famille, la race �lue de J�sus-Christ : pr�servez-nous, � p�re tr�s aimant, de toute souillure d'erreur et de corruption ; soyez-nous propice et assistez-nous du haut du ciel, � notre tr�s puissant lib�rateur, dans le combat que nous livrons � la puissance des t�n�bres ; et de m�me que vous avez arrach� autrefois l'enfant J�sus au p�ril de la mort, d�fendez aujourd'hui la sainte Eglise de Dieu contre les emb�ches de l'ennemi et gardez-la de toute adversit�.

Accordez-nous votre perp�tuelle protection afin que, � votre exemple et soutenus par votre secours, nous puissions vivre saintement, mourir pieusement et obtenir la b�atitude �ternelle dans le Ciel. Amen.



Historique

La f�te de Notre-Dame du Rosaire se c�l�brait d�j�, en 1547, � Tortosa (Espagne), le troisi�me dimanche d'avril, quand fut institu�e par Pie V la f�te de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de gr�ces pour la victoire de L�pante o�, � l'entr�e du golfe de Corinthe, la flotte chr�tienne fournie par le Saint-Si�ge, l'Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, G�nes et Lucques, sous le commandement de don Juan d'Autriche, avait �cras� la flotte turque d'Ali Pacha (7 octobre 1571). C'est � cette occasion qu'on ajouta aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation Secours des Chr�tiens, priez pour nous ! Gr�goire XIII qui attribuait la victoire de L�pante aux processions faites � Rome par les confr�ries du Saint-Rosaire, changea la f�te de Notre-Dame de la Victoire en celle du Saint Rosaire et la fixa au premier dimanche d'octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les �glises romaines qui poss�daient une chapelle ou une confr�rie du Saint-Rosaire.

Cl�ment X conc�da cette f�te � l'Espagne (1671) avant que Cl�ment XI l'�tend�t � l'Eglise universelle et l'�lev�t au rit double-majeur (1716), c�l�br�e le jour de l'octave de l'Assomption, � la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eug�ne de Savoie avait remport�e sur les Turcs (5 ao�t 1716). L�on XIII en fit une f�te de seconde classe et adopta l'office et le propre de la messe en usage chez les Dominicains (1887). Pie X la fixa au 7 octobre (1913).



De la pi�t� filiale envers Marie


Mes tr�s chers Fr�res,


Encore qu�il n�est pas rare, ce m�est un appr�ciable privil�ge que de pr�sider une paroisse consacr�e tout particuli�rement � la Vierge Marie et c�est pourquoi, d�s les premiers jours de mon minist�re parmi vous, voil� quinze ans, mon premier souci a �t� de d�velopper votre pi�t� filiale envers Marie et de vous montrer, que sa d�votion, pour parler comme saint Louis-Marie Grignion de Montfort, est le chemin ais�, court, parfait et assur� pour parvenir � l�union avec J�sus.

J�ai souventes fois aim� vous pr�cher les grandeurs de cette Reine b�nie, la M�re du Sauveur de tous les hommes, qui, par l�expresse volont� divine, a �t� associ�e � l��uvre r�demptrice, et, ce faisant, je vous ai assid�ment exhort�s � vous blottir avec confiance sous son manteau d�azur, de sorte qu�elle vous prenne dans son c�ur qui ne fait qu�un avec le celui de J�sus.

Aujourd�hui, comme � chacun des mois d�octobre que nous avons v�cus ensemble, les circonstances me pressent � vous parler du Rosaire o�, tandis que nous rappelons les myst�res du salut, la Sainte Vierge les grave myst�rieusement dans nos �mes. Comme mes ambitions pour vous seraient port�es � leur comble si cette humble pri�re du chapelet prenait en chacune de vos vies une place capitale !

D�aucuns, je le sais bien, jouets de cette subtile alchimie o� Satan m�le l�orgueil et la paresse aux grands sentiments, se refusent � ce pieux exercice sous pr�texte qu�il n�est qu�une r�citation machinale pendant que glisse entre leurs doigts un collier de perles ou de boules de bois ; ils pr�f�rerait sans doute une pri�re plus personnelle et plus pens�e qui, faute de temps ou d�imagination, est tant remise � plus tard qu�on ne la fait que rarement, sinon jamais. Or, si la pri�re est une �l�vation de l��me vers Dieu, il s�agit bien d�une �me unie substantiellement � un corps situ� dans le temps pr�sent ; aussi, ces r�citations r�p�t�es que je n�imagine pas faites par des gens qui ne se voudraient pas s��lever vers Dieu, est, � tout le moins, l�hommage du corps qui s�unit, par les paroles de la bouche, les gestes des mains, l�application de la volont� et le travail de la m�moire, et, en �crivant ces lignes, j�entends saint Thomas d�Aquin enseigner que nous confessons par l� que Dieu est l�auteur de notre �me et de notre corps, lui offrant nos hommages spirituels et corporels. Par ailleurs, ces r�p�titions si simples et si faciles des m�mes pri�res, lorsque l�on en a pris l�habitude aux temps ordinaires, deviennent un apaisement dans les moments de s�cheresse et de souffrance. Rappelez-vous l�Aveugle de Lamartine qui disait : Je prie le bon Dieu jusqu�� ce que mes l�vres se fatiguent sur son saint Nom et mes doigts sur les grains. Qui est-ce qui s�en-nuierait en parlant tout le jour � son roi qui ne se lasse pas d��couter ?

Parfois, pour se dispenser de la r�citation du chapelet, certains se plaignent de ne pas savoir le m�diter, mais je crains, en leur accordant toutes sortes de circonstances att�nuantes, qu�ils se fassent une bien haute id�e de la m�ditation. Il s�agit d�inviter les facult�s de l��me, dans la seule mesure de ses aptitudes, � consid�rer la sc�ne de l�Evangile �voqu�e par le myst�re pour y cueillir les fruits de la sanctification. Chacun peut se repr�senter les sc�nes du Rosaire, mais, � votre avis, par quoi le Seigneur communique-t-il les fruits de la sanctification ? Par l�intelligence du fid�le ou par le minist�re de la Vierge Marie ? La r�citation du chapelet est le br�viaire des humbles, en ce sens que, appliqu� � des exercices simples, l�on s�y laisse instruire myst�rieusement par Marie, et vous remarquerez que les orgueilleux s�en �loignent et s�en d�go�tent, s�en moquent ou s�en scandalisent parce qu�ils leur semblent qu�il n�y mettent pas assez d�eux-m�mes, ils veulent briller quand il ne s�agit que de laisser la Sainte Vierge instruire doucement les c�urs. Tous ceux qui ont l�habitude du chapelet affirment qu�il alimente leur foi et d�veloppe en eux les vertus chr�tiennes.

Abb� Christian-Philippe Chanut



L'encyclique Christi Mater Rosarii

A nos v�n�rables fr�res, patriarches, primats, archev�ques, �v�ques et autres ordinaires locaux en paix et communion avec le Si�ge apostolique. Paul VI, Pape.


V�n�rables Fr�res, salut et b�n�diction apostolique.

Durant le mois d'octobre, le peuple fid�le a coutume d'offrir la r�citation du rosaire comme autant de couronnes � la M�re de Dieu. A l'exemple de Nos Pr�d�cesseurs, Nous approuvons vivement cette pratique. Cette ann�e, Nous convions tous les enfants de l'Eglise � un hommage plus particulier de pi�t� envers Notre-Dame. Et cela en raison des menaces de calamit�s graves et �tendues qui p�sent sur la famille humaine : en Asie orientale se poursuit un conflit sanglant et se d�cha�ne une guerre acharn�e. De ce fait, Nous Nous trouvons press� d'intensifier tout l'effort possible en faveur de la paix.

Ce qui ajoute � nos pr�occupations, c'est ce que Nous apprenons d'autres r�gions du monde : la course aux armements nucl�aires, l'ambition incontr�l�e d'expansion nationale, l'exaltation d�mesur�e de la race, les tendances subversives, le s�paration impos�e entre citoyens d'un m�me pays, les man�uvres criminelles, le meurtre de personnes innocentes.Tout cela peut donner lieu aux pires catastrophes.

La Providence nous impose, semble-t-il, � Nous comme � Nos plus r�cents Pr�d�cesseurs, la mission particuli�re de consacrer Nos efforts patients et constants � la sauvegarde et � l'affermissement de la paix. Ce devoir d�coule �videmment du mandat qui Nous est confi� de conduire l'Eglise enti�re. Celle-ci, � signe dress� devant les nations � (cf. Isa�e XI 12), ne sert pas d'int�r�ts politiques, mais elle doit apporter au genre humain la v�rit� et la gr�ce de J�sus-Christ, son divin fondateur.

En r�alit�, depuis les d�buts de Notre minist�re apostolique, Nous n'avons rien n�glig� pour la cause de la paix, ni pri�re adress�e � Dieu, ni instances, ni exhortations, et m�me, vous vous en souvenez, l'an dernier, Nous Nous sommes rendu par la voie des airs en Am�rique du Nord afin de parler au si�ge de l'Organisation des Nations Unies devant l'assembl�e si distingu�e des repr�sentants de presque tous les peuples, du bien si d�sir� de la paix, et de recommander qu'on ne laisse pas des peuples en �tat d'inf�riorit� par rapport � d'autres, que les uns ne s'attaquent point aux autres mais que tous conjuguent leur z�le et leur action pour �tablir la paix.

Et encore dans la suite, m� par Notre sollicitude apostolique, Nous n'avons pas cess� d'encourager les hommes � qui incombe cette lourde responsabilit� � �carter de l'humanit� l'�pouvantable fl�au qui pourrait survenir.

Maintenant encore, Nous �levons Notre voix � avec un grand cri et des larmes � (H�breux V 7 ) pour supplier instamment les dirigeants des nations de tout tenter pour emp�cher la propagation de l'incendie et pour �teindre compl�tement celui-ci. Nous n'en doutons point : les hommes de toute race, de toute couleur, de toute religion, de toute classe sociale, s'ils aiment le droit et l'honn�tet�, partagent Notre sentiment.

Que tous ceux dont cela d�pend m�nagent les conditions n�cessaires � la cessation des hostilit�s avant que ne leur �chappe, par le poids m�me des �v�nements, la possibilit� de d�poser les armes.

Que ceux-l� au pouvoir desquels est remis le salut de la famille humaine sachent que leur conscience est charg�e d'une tr�s grave obligation. Qu'ils interrogent cette conscience et sondent leur propre c�ur ; que chacun veuille bien regarder et sa propre nation, et le monde, et Dieu, et l'histoire ; qu'ils songent que leur nom restera en b�n�diction s'ils r�pondent avec sagesse � cette pressante invitation.

Au nom du Seigneur, Nous crions : � Arr�tez ! � Il faut se rencontrer ; il faut en venir � conf�rer et � n�gocier en toute sinc�rit�. C'est maintenant qu'il faut r�gler les conflits, serait-ce avec quelque inconv�nient et quelque d�savantage ; car il faudra bien qu'ils soient r�gl�s non sans peut-�tre d'�normes dommages et des d�sastres dont, pour le moment, nul ne peut imaginer l'horreur. La paix � �tablir doit �tre cependant bas�e sur le justice et la libert�, elle doit donc respecter les droits des hommes et des communaut�s - autrement, elle serait pr�caire et instable.

Tout en exprimant de la sorte Notre anxi�t� et Notre �moi, Nous devons, comme le dicte Notre responsabilit� pastorale, implorer le secours d'en haut. A celui qui est � le Prince de la Paix � (Isa�e IX 16), il faut demander la paix, � ce bien si grand que parmi les biens de la terre et du temps on n'entend mentionner rien de plus appr�ci�, on ne saurait souhaiter rien de plus d�sirable, trouver rien de meilleur.[1] �

Et puisque aux �poques d'incertitude et de trouble, l'Eglise a l'habitude de recourir � l'intercession attentive de Marie, sa m�re, c'est vers celle-ci que Nous Nous tournons, vers elle que Nous orientons Notre pens�e et celle de tous les chr�tiens. Car, selon le mot de saint Ir�n�e � elle est devenue le salut du genre humain tout entier.[2] �

Rien ne Nous para�t r�pondre plus parfaitement aux circonstances que de faire monter la supplication de toute la famille chr�tienne vers la M�re de Dieu invoqu�e comme � Reine de la Paix �, afin que parmi tant et de si graves mis�res et menaces, elle dispense largement les dons de sa bont� maternelle.

Il faut, disons-Nous, adresser un pri�re intense et pers�v�rante � celle que, au cours du second Concile �cum�nique du Vatican, aux applaudissemnts des P�res conciliaires et du monde catholique Nous avons proclam�e M�re de l'Eglise. Par cette reconnaissance du fait que Marie a spirituellement enfant� l'Eglise Nous confirmions un point de la doctrine traditionnelle. Marie est � vraiment m�re des membres du Christ �, dit saint Augustin[3] ; � quoi fait �cho, sans parler des autres, saint Anselme : � Quelle dignit� plus haute pourra-t-on jamais reconna�tre que celle d'�tre la m�re de ceux-l� dont le Christ daigne �tre le p�re et le fr�re ?[4] � Notre pr�d�cesseur L�on XIII a m�me appel� Notre-Dame � en toute v�rit� M�re de l'Eglise[5] �, c'est donc en toute assurance que Nous mettons Notre espoir en elle, parmi l'�moi et la crainte qu'inspirent les troubles actuels.

Puisque quand les maux deviennent plus graves le piti� de Dieu doit grandir, Notre souhait le plus vif, v�n�rables fr�res, est que suivant votre initiative, vos invitations et votre impulsion, on invoque plus instamment durant le mois d'octobre Marie notre M�re, comme Nous l'avons d�j� fait entendre par la pratique pieuse du Rosaire. C'est l� une forme de pri�re tr�s adapt�e au sens du peuple de Dieu, tr�s agr�able � la M�re du Seigneur et si efficace pour obtenir les dons du ciel.

Cette pri�re, le second Concile �cum�nique du Vatican l'a recommand�e � tous les enfants de l'Eglise de fa�on bien certaine, encore que non explicite, en disant : � Qu'on fasse grand cas de ces pratiques et exercices de d�votion envers Marie que le Magist�re a recommand�s au cours des si�cles.[6] �

Cette pratique si f�conde ne sert pas seulement � endiguer le mal et � conjurer les d�sastres, comme le montre clairement l'histoire de l'Eglise. Elle favorise aussi grandement la vitalit� chr�tienne : � Avant tout, elle nourrit la foi catholique en faisant m�diter fort � propos les myst�res du salut, et elle �l�ve notre pens�e au niveau des v�rit�s de la R�v�lation.[7] �

Ainsi donc, durant le prochain mois d'octobre, d�di� � Notre-Dame du Rosaire, qu'on redouble de pri�res et de supplications ! Que par l'intercession de Marie brille enfin pour le monde entier l'aurore de la v�ritable paix, - la paix dans tous les domaines y compris celui de la pratique religieuse ; actuellement, h�las ! la libert� de professer la religion n'est point assur�e partout.

Plus sp�cialement Nous souhaitons que, le 4 octobre, anniversaire de Notre visite � l'Organisation des Nations Unies, soit c�l�br�, cette ann�e, dans l'univers catholique comme � jour consacr� � prier pour la paix. �

Il vous appartiendra, v�n�rables fr�res, selon la pi�t� qui vous distingue et votre conscience de la gravit� de la situation, de prescrire les actes religieux par lesquels, ce jour-l�, les pr�tres, les religieux, le peuple fid�le mais plus particuli�rement l'enfant, signal� par son innocence, ainsi que les malades et tous ceux qui souffrent, tous enfin d'un �lan unanime implorent le M�re de Dieu et de l'Eglise.

Pour Nous, dans la basilique Saint-Pierre, pr�s du tombeau du Prince des ap�tres, Nous adresserons une pri�res toute sp�ciale � la Vierge protectrice du monde chr�tien et garante de la paix. Ainsi la voix unique de l'Eglise, montant de toutes les parties de la terre, ira comme frapper � la porte du ciel. En effet, selon le mot de saint Augustin � dans la diversit� des langues humaines qu'entendent nos oreilles, unique est le langage de la foi qui anime nos c�urs.[8] �

O Bienheureuse Vierge, dans votre bont� maternelle, regardez tous vos enfants ! Voyez l'inqui�tude des pasteurs qui redoutent les horreurs d'une temp�te pour le troupeau confi� � leur responsabilit� ; montrez-vous attentive � l'angoisse de tant d'hommes, p�res et m�res de famille, que pr�occupe le sort de leurs enfants comme le leur et qui portent les pires tracas. Apaisez les dispositions des bellig�rantset inspirez-leur � des pens�es de paix � ; faites que Dieu, vengeur de la justice l�s�e, agisse selon sa mis�ricorde, restitue aux peuples la tranquillit� si d�sir�e et leur assure une �re tr�s longue de v�ritable prosp�rit�.

Dans le ferme espoir que la Sainte M�re de Dieu accueillera Notre humble demande, Nous vous accordons de tout c�ur, � vous-m�mes, V�n�rables Fr�res, ainsi qu'� tout votre clerg� et aux peuples confi�s � vos soins, la B�n�diction apostolique.

Rome, pr�s Saint-Pierre, le 15 septembre 1966, quatri�me ann�e de Notre pontificat.

PAULUS P. P. VI.



[1] Saint Augustin : la Cit� de Dieu, livre XIX, chapitre 11.

[2] Saint Ir�n�e : Contre les h�r�sies, III 22

[3] Saint Augustin : de la Sainte Virginit�.

[4] Saint Anselme : Pri�res, XLVII.

[5] L�on XIII : Lettre encyclique Adjutricem Populi Christiani, 5 septembre 1895

[6] Constitution dogmatique sur l'Eglise, n� 67

[7] Lettre encyclique de Pie XI Ingravescentibus Malis, 29 septembre 1937.

[8] Saint Augustin : Hom�lies sur les psaumes, LIV 11.




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